Un truc...

...drôle.

Voilà qui ne va pas nous rajeunir. Les plus anciens se souviennent des débats enflammés concernant le référendum pour un «traité établissant une constitution pour l'Europe» - en fait, la légalisation de pratiques douteuses déjà en œuvres au sein de la belle dictature démocratie Européenne. Il y avait une plateforme de propagande oui-ouiste, dont vous pouvez voir le cadavre momifié ici même. les archives ici même.Des gens, à la mode de l’époque, y déversaient leur haine – avec un certain talent et un verbe haut, des types qui ont du latin dans leur blog, «journalistes» «blogueurs influents» (rires) «avocat» «coach» - des opposants à cette constitution, voire à la construction européenne dans son ensemble. Forcément des nazis, des mélanchonistes atteints de Besancenoïte aiguë avec plaques purulentes de lepenisme eczémateuses. Forcément.

Vous pensez que j'exagère ? Mais ce n'est pas moi qui utilise ces qualificatifs. Un partisan du non, publiant sur cette plateforme collective, en a fait lui même la liste - non exhaustive - que l'on peut toujours lire ici.

Il est toujours savoureux de se faire insulter de fasciste et d'autres noms joyeux, par les defenseurs d'une institution qui a placé à sa tête un ancien officier nazi. Mediapart, Wikipedia et le Le Comité Valmy en donne une lecture. Mais ce sont sûrement des sites complotistes, à signaler au plus vite aux autorités adéquates.

Bien, cinq-mille-trois-cent-trente-deux jours après le 29 mai 2005, qui a vu la victoire du NON par 54,68 % des suffrages exprimés, où en sommes nous ? Déjà, non, c'est oui. Ça passe quand même, merci et «Casse-toi, pauv' con !»
Il en va ainsi des votes en europe. Ils ne servent à rien. Ils ne sont que consultatifs si le résultat ne satisfait pas la machine.
D'ailleurs, le saugrenu ancien président de la commission européenne, dans un élan de sobriété, avait lui même déclaré que le vote ne servait pas à grand chose..
Pas bien grave tout cela. Ajoutons quand même, pour rire une déclaration sans rire, du très démocrate Wolfgang Schäuble - ministre allemand des finances à l'époque - à la probité exemplaire «On ne peut pas laisser des élections changer quoi que ce soit»

Mais enfin, Un truc, tout cela, on le sait déjà allez-vous me dire. Oui, oui c'est vrai, mais je pose le contexte. Sautons dans notre DeLorean et avançons jusqu'à récemment.